S’il est vrai que le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique n’a ménagé aucun effort pour trouver des solutions aux revendications des étudiants des facultés de médecine depuis le déclenchement de leur grève le 07 octobre dernier, les grévistes sont campés sur leur position.
Ainsi, ils estiment que leur préoccupation principale à savoir l’authentification de leurs diplômes n’a pas été satisfaite. Finalement, la réponse tant attendue est venue du secrétaire général du ministère.
Une application « scrupuleuse » exigée
En effet, ce dernier, vient d’instruire les responsables concernés notamment les doyens des sciences médicales (médecine, pharmacie et chirurgie dentaire) d’appliquer “scrupuleusement” le contenu de sa directive datée du 1er décembre2024.
Ainsi, la même source rappel que les mesures d’authentification des diplômes et des relevés de notes se déroulera, désormais, de façon régulière soit au niveau des services administratifs des universités et des facultés de médecine ou soit encore au niveau de l’administration centrale du Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
Il est écrit dans la même correspondance que les doyens des facultés de sciences médicales sont autorisés de répondre aux demandes des instances internationales qui demanderaient la vérification de ces diplômes et des relevés de notes telle l’instance l’ECFMG. Le rédacteur de cette missive demande, par ailleurs, à ses destinataires de respecter son contenu et de la diffuser à une large échelle.
Les AE Impliquées
Le Secrétaire général du MESRS considère qu’il a fait référence pour rédiger à la correspondance du Ministère des Affaires étrangères et de la communauté algérienne établie à l’étranger datée du 13 novembre et de ses envois aux responsables concernés sous les numéros 1768 et 1802 des 6 et 14 novembre 2024.
Cette directive est envoyée, en outre, au ministre pour l’informer de la situation et au directeur général de l’enseignement et de la formation, aux recteurs des universités et au Président de la conférence nationale des doyens des facultés de sciences médicales pour exécution. C’est dire qu’il s’agit d’une décision importante prise en vue de désamorcer cette crise qui n’a que trop duré. La balle est dans le camp des grévistes.
