L’Algérie poursuit sa « moisson » de blé tendre à travers les marchés internationaux.
Ainsi, après avoir assuré son autonomie en matière de blé dur, l’Algérie poursuit sa stratégie visant à assurer et « sécuriser » ses stocks de céréales pour 2026, notamment en blé tendre.
Les acquisitions effectuées aux mois de septembre et juin derniers, lesquelles ont cumulés plus d’un million de tonnes en de blé tendre, une autre commande vient d’être passée.
Près de 900 000t de blé commandés
En effet, l’Algérie vient de passer commande de près de 900 000 tonnes de blé tendre auprès de plusieurs pays, notamment la Russie et l’Ukraine, indique l’agence Reuters.
Cette dernière, qui a pu vérifier le contenu de l’appel d’offre émis par l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), les prix d’achat sont compris entre 256 dollars la tonne CIF (coût, assurance et fret). «Mercredi soir, les estimations sur le volume total restaient variées, mais les opérateurs ont indiqué qu’environ dix sociétés de négoce avaient remporté des ventes dans le cadre de cet appel d’offres, ce qui laisse présager un achat conséquent, supérieur aux premières prévisions », assure Reuters.
Un commande en trois tranches
Par ailleurs et selon la même source, le premier arrivage est prévu 1er au 15 janvier 2026, le second du 15 au 31 janvier de la même année, la troisième cargaison du 1er février au 15 février et la dernier quota, du 16 au 26 du même mois.
Pour rappel, le pays avait déjà acquis d’importantes quantités de blé, notamment russe, en mai et juin derniers, où elle a acheté respectivement 300 000 et 600 000 tonnes de blé tendre. Sans compter les dernières de commandes de novembre écoulé.
L’Algérie reste relativement discrète pas les résultats de ses appels d’offres et les rapports sont basés sur des estimations commerciales, souligne l’agence britannique Reuters, qui explique que l’Algérie est un client important pour le blé notamment en provenance d’Australie, Afrique du Sud, Canada et bien évidemment d’Europe de l’Est et plus précisément la Russie et l’Ukraine.

