Le 15e sommet des BRICS se tiendra du 22 au 24 du mois en cours à Johannesburg en Afrique du Sud.
En effet, les dirigeants des cinq pays membres ( Russie , Chine , Inde, Brésil et Afrique Du Sud ) auront à débattree et éventuellement trancher sur dans l’adhésion ou pas, des 23 pays officiellement candidats à intégrer les BRICS, dont l’Algérie l’Égypte, l’Arabie ,Saoudite, Bengladesh, etc.
Trois contre deux
La Russie, au même titre que la Chine et l’Afrique du Sud, se sont montrés favorables à l’élargissement des Brics à d’autres nations à même d’apporter un « Plus » à ce conglomérat économique et politique.
Les dirigeants de ces trois pays, ont en effet exprimé publiquement leur souhait à « ouvrir la porte » des Brics à d’autres pays.
Le Brésil et l’Inde, ont en revanche exprimé leur « réticence » quant à l’élargissement « rapide et hâtif » du Brics à d’autres membres.
En effet, le 28 juillet dernier, le site spécialisé ecofine, répercutait une information donnée par l’agence Bloomberg faisant état que les deux nations, ont émis des « réserves » quant à élargissement « précipité » de la coalition de pays émergents.
Brasília et New Delhi, ont préconisé l’accueil des nouveaux pays en tant que « observateurs » ou « partenaires » avant leur admission comme membres à part entière à une deuxième étape.
L’avantage du nombre suffira-t-il ?
Et l’Algérie dans tout cela ? Eh bien, même si elle possède des atouts indéniables qui peuvent peser sur la balance, son adhésion reste incertaine, car jusqu’à présent, les pays membres ne se sont pas encore entendus sur les critères d’adhésion.
Ainsi, le président Abdelmadjid Tebboune, et pendant ses voyages en Russie et en Chine, n’a pas caché le souhait de ces dernières à voir l’Algérie intégrer les BRICS.
Et en signe « d’engagement », l’Algérie contribuera d’un milliard et demi de dollars à la banque créé par les BRICS « la banque du développement ».
Néanmoins avec un PIB de 225 milliards de dollars, la candidature de l’Algérie reste délicate.
Lucide, le chef de l’Etat, a déclaré lors de son dernier entretien avec la presse nationale que le pays cherche d’autres alternatives pour parvenir à l’intégration .
« Nous nous sommes entendus pour que l’accession commence par une première phase, celle d’un État membre observateur », a annoncé Abdelmadjid.
Il a rajouté « Ce qui nous encourage est que les acteurs des BRICS nous soutiennent, à l’image de la Russie, de la Chine, de l’Afrique du Sud et même du Brésil » .
Quoi qu’il en soit, le « suspens » pendra fin jeudi prochain. Une nation entière retient son souffle !
M.M