Intervention militaire au Niger : La position ambiguë de l’UA

Niger : Bruits de bottes à l’horizon !

En dépit du rejet de l’Union Africaine et des États-Unis de toute intervention militaire au Niger, la Communauté économique de l’Afrique de l’Ouest ( Cédéao), semble encore et toujours privilégier cette option. 

Le « jour le plus long » décidé 

En effet et selon Radio France international ( RFI), laquelle cite le commissaire aux affaires politiques de la Cédéao, Abdel-Fatau Musah, le « jour J » de cette intervention laquelle va indubitablement plonger toute la région du Sahel dans les affres de la guerre, a été décidé. 

Ainsi et à en croire M. Musah, les membres de la Cédéao réunis depuis jeudi à Acra, au Ghana, se sont accordés sur les « moyens et la logistique » qui devraient être déployés lors de cette intervention militaire, laquelle semble imminente. 

« On est prêt à y aller. Il n’y aura de nouvelle réunion des chefs d’états-majors pour préparer l’offensive », a affirmé Abdel-Fatau Musah à RFI. Tout en soutenant que cette intervention vise à « libérer le Niger des militaires au pouvoir pour que ce pays se concentre sur son objectif premier, la lutte contre le terrorisme ».

« Nous n’allons pas passer notre temps à discuter »

Toutefois, la Cédéao précise son porte-parole « laisse ouverte » la porte du dialogue et la diplomatie. 

En effet, M. Musah, nuance quelques peu ses propos, en insistant sur le fait que la Cédéao « ne cherche pas à déclarer la guerre au Niger »

Mieux, le chargé des affaires publiques de la Communauté économique de l’Afrique de l’Ouest, soutien fermement qu’il « y’a toujours une possibilité de dialogue ». 

La même source indique également une « possible » mission diplomatique de la Cédéao prévue demain samedi 19 août au Niger. 

Néanmoins, une dernière phrase du porte-parole de la Cédéao, trahi les véritables intentions de la Cédéao et laisse penser que l’intervention militaire est inévitable « Nous n’allons pas passer notre temps à discuter ».  

En langage moins diplomatique, cela signifie que cette organisation sous-régionale ira coûte que coûte vers la guerre, en embrasant au passage tout le Sahel. 

R.B

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