Le secteur des pièces détachées en Algérie devrait connaître dans les «prochaines semaines » un certain relâchement après des mois de tensions, due essentiellement à des «restrictions» à l’importation.
Ainsi, ce samedi 22 février 2025, le ministre de l’industrie, M. Sifi Gherib, a rencontré les principaux opérateurs du secteur, afin de mettre en place une «feuille de route» viable, visant à redynamiser le secteur des pièces détachées, lequel fait partie intégrante de la stratégie mise en place par l’État pour la relance de l’industrie automobile en Algérie.
Un «réseau national» lancé
En effet et selon le communiqué du ministère de l’industrie, au terme de cette réunion, il a été décidé de la mise en place d’«un réseau national» de la pièce détachée automobile, lequel regroupera l’ensemble des opérateurs nationaux de pièces, et ce, afin d’accompagner l’industrie automobile en Algérie en augmentant les taux d’intégration nationale. Selon la mêmesource,ce réseau a eu lieu lors d’une rencontre entre le ministre et les opérateurs activant dans cette industrie ainsi que les associations professionnelles encadrant la sous-traitance industrielle et l’industrie mécanique en Algérie.
En outre et d’après le document du ministère, M.Ghrieb, soulignera que cette démarche vise à déterminer «l’aspect technique lié aux caractéristiques techniques des pièces de rechange et aussi l’aspect organisationnel et structurel de ce réseau pour assurer la coordination et le travail dans un cadre collectif», est-il mentionné.
Ghrieb insiste sur la qualité et la conformité
De plus, le ministre de l’Industrie, a énormément insisté lors de son intervention sur la «qualité et la conformité» des pièces de rechange et leur «adaptabilité» aux besoins et exigences des constructeurs de véhicules et d’automobiles actuellement en activité ou des constructeurs souhaitant investir en Algérie.
À titre indicatif, les prix des pièces détachées automobiles et véhicules en Algérie, ont connu une hausse vertigineuse durant les dernières années, où ils ont enregistré une hausse avoisinante les 70%.
Selon les professionnels, en raison de la baisse du volume des ventes directes de l’usine, comme l’Algérien les concessionnaires acquièrent des pièces détachées auprès du troisième client, pour atteindre l’Algérien en tant que quatrième consommateur dans le cycle d’achat et de vente, en plus de la hausse continue des prix du transport maritime et du fret maritime, et de la détérioration de la valeur du dinar algérien par rapport à l’euro et le dollar.