Par R.B
Le projet du transfert des eaux albiennes du champ de captage de Guetrani, dans la wilaya de Béchar est « en phase terminale », a indiqué ce jeudi 19 septembre 2024, le ministre de l’Hydraulique, Taha Derba.
Ce dernier, qui effectuait une visite d’inspection dans cette wilaya, afin de s’enquérir de ce projet, ainsi que du remplissage intégral du barrage de Djorf Torba, s’est «engagé» à ce que ce projet des grands transferts, soit livré dans les délais impartis à savoir fin décembre 2024.
Un « suivi méticuleux » souligné
En effet et dans une déclaration faite à nos confères de la télévision publique, M.Derbal, a énormément insisté sur le volet « stratégique » de ce projet, tout en assurant qu’il fait l’objet d’un «suivi méticuleux» de la part du président de la République, M.Abdelmadjid Tebboune. «Je tiens à vous assurer et m’engager solennellement à ce que ce projet soit livré dans des délais records, puisque je vous annonce qu’il sera totalement réceptionné en décembre prochain», a affirmé l’hôte de la wilaya de Béchar. M.Derbal, a également précisé que les sociétés réalisatrices, sont « nationales ». «Nous avons entrepris ce projet avec des capacités nationales à 100% et nous sommes fières de cet acquis», s’est-il en outre félicité.
Une aubaine pour la région
Selon la fiche technique présentée au ministre Derbal, ce projet d’envergure d’un coût de plus de 30 milliards de DA, vient en renfort à celui de Boussir, porte sur la réalisation de 26 forages, d’une canalisation de conduite vers Béchar de 213 km, d’un réseau de collecte des eaux des mêmes forages sur un linéaire de 57 kms.
Outre ces sections, il comporte trois grandes stations de pompage, ce qui permettra l’acheminement d’une quantité d’eau estimée à 80.000 M3 par jour, ce qui contribuera à la sécurisation total des besoins d’AEP des habitants, mais également à ceux des secteurs de l’agriculture, de l’industrie et du tourisme.
Ce projet, vise également à la diversification des modes de production d’eau pour assurer la sécurité hydrique dans la région, en termes de besoins d’AEP, qui était dans le passé alimentée à partir du barrage de Djorf Ettorba, dont le niveau des eaux avait considérablement baissé, avant que les récentes pluies ne le fasse déborder.