L’Italie, à travers son ministre des Affaires étrangères, Antonio Tajani, se dit « très préoccupée» par l’évolution de la situation entre l’Iran et Israël, tout en appelant les deux pays à «revenir au plus vite à la négociation».
Ainsi, Tajani qui s’est entretenu ce vendredi matin avec son homologue iranien, Abbas Araghchi, a fait savoir que l’Italie privilégie la «solution diplomatique», afin d’éviter toute escalade qui pourrait être préjudiciable pour toute la région.
«Revenir au plus vite à la négociation»
En effet et selon l’agence iranienne IRNA, qui cite le communiqué du ministère des Affaires étrangères, le MAE italien a appelé à «revenir au plus vite à la négociation». «Nous devons revenir au plus vite à la négociation et à la diplomatie» après les frappes israéliennes contre des installations militaires et nucléaires en Iran, a déclaré au ministre iranien Antonio Tajani, cité dans un communiqué de son ministère. «Et c’est le même message que j’ai transmis ce matin au ministre des Affaires étrangères israélien Gideon Saar», a-t-il ajouté selon la même source.
Lors de cet entretien, est-il en outre souligné, Antonio Tajani a aussi «invité l’Iran à éviter une escalade militaire dans le conflit avec Israël, une dynamique qui serait extrêmement dangereuse pour toute la région et surtout pour les pays directement impliqués». Le ministre italien a en outre confirmé à son interlocuteur iranien que «dans les prochaines heures, il restera en contact avec les diplomaties des États-Unis, d’Oman et d’Israël afin de maintenir ouverts des canaux permettant de transmettre des messages diplomatiques».
Selon ses services, Antonio Tajani a eu vendredi matin trois autres entretiens avec le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, et ses homologues israélien Gideon Saar et omanais Badr Albusaidi. Il a également confirmé que «pour le gouvernement italien, il est absolument crucial d’arrêter immédiatement les opérations militaires à Gaza, qui continuent de frapper la population civile palestinienne de manière inacceptable».