Face à la complexité de la crise libyenne et les divergences qui opposent ses principaux acteurs, l’Algérie reste fidèle à ses principes et valeurs, en insistant sur la tenue d’élections libres et démocratiques.
Ainsi, lors de sa concentre avec la représentante spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies(ONU) et cheffe de la mission d’appui des Nations Unies en Libye, Mme Hanna Serwaa, le chef de la diplomatie algérienne, M.Ahmed Attaf, a réitéré les solutions d’Alger, concernant le règlement de la crise libyenne.
«Seul le peuple libyen… »
En effet et selon le communiqué des Affaires étrangères, M. Attaf, a expliqué la position de l’Algérie vis-à-vis de ce dossier, soutenant que l’Algérie reste «irrémédiablement et viscéralement» attachée à l’organisation d’élections « libres et transparentes», afin d’entamer une sortie de crise en Libye.
Selon le document de la diplomatie algérienne, les élections représentent le meilleur moyen de mettre un terme à la crise en Libye et constituent le seul garant d’une solution définitive à la question de la légitimité dans le pays. Pour M.Attaf, seul le peuple libyen détient les clés d’une sortie de crise et mettre un terme à l’engrenage dans lequel se trouve le pays depuis plus d’une décennie. « Il n’y a pas de solution en Libye en dehors des élections. Lorsque le peuple libyen s’exprime, tout le monde devra suivre ».
En outre et toujours d’après le département d’Ahmed Attaf, la solution à la crise libyenne doit donner la priorité et viser à «unifier» toutes les institutions nationales libyennes et à éliminer toutes les formes de division et de discorde dans le paysage libyen. Pour l’Algérie, la clé pour résoudre la crise libyenne réside dans la fin de toute forme d’ingérence étrangère et dans la possibilité pour les Libyens de déterminer leur propre destin.
Enfin, communiqué du MAE insiste sur le fait que l’Algérie exhorte toutes les parties étrangères à ne plus s’immiscer dans les affaires libyennes et à s’abstenir de toute pratique susceptible de semer la division et de creuser le fossé entre les enfants d’un même pays et d’une même nation», un message sans équivoque sur la position algérienne quant à ce dossier.