Face à l’escalade aussi dangereuse qu’inédite de la crise diplomatique entre l’Algérie et la France, l’ancien ministre et diplomate algérien Abdelaziz Rahabi, émet des doutes sur les intentions du président français, Emmanuel Macron.
Ainsi et dans un post Facebook intitulé «Peut-on parler de divergence entre Macron et Retailleau ?», Abdelaziz Rahabi remet en cause une «thèse» ou une supputation, laquelle mettait en opposition Macron et son ministre de l’intérieur, le sulfureux Bruno Retailleau, sur le dossier algérien.
«Une distribution avisée des rôles»
En effet, dans son commentaire, l’ancien diplomate, souligne en préambule qu’il n’a «jamais cru» à cette supposée opposition. «Dans la crise actuelle entre Alger et Paris, je n’ai pas cru dès le début , à une divergence de fond – qui a la faveur d’une partie de mes compatriotes – entre le Président Macron et son Ministre de l‘intérieur», a-t-il tenu à faire savoir.
Et d’ajouter « mais plutôt à une distribution avisée des rôles. Cela est plus flagrant encore dans une conjoncture française marquée par une effervescence préélectorale qui a fait de l‘Algérie, de sa communauté et de l‘Islam le centre de ses débats», a-t-il en outre explicité.
La «résilience» de l’Algérie soulignée
Pour l’ancien diplomate et ministre de la Communication, au moment où la «diplomatie transactionnelle» du président Donald Trump commence à «montrer ses limites», le rapport de force s’impose de plus en plus comme le langage entre les Nations.
Par la suite, Abdelaziz Rahabi met en exergue la tendance de la classe politique et médiatique française à recourir au rapport de force avec , il estime que l’Algérie fait preuve d’un « haut niveau de résilience »
«Une bonne partie de la classe politique française s’en accommode fort bien dans ses rapports avec l’Algérie qui, même si elle n’a pas développé suffisamment de leviers d’influence à l’extérieur fait preuve d’un haut niveau de résilience», a-t-il indiqué.
