C’est via un tweet laconique posté via X, anciennement Tweeter, que le président de la Fédération algérienne de football (FAF), a annoncé la « séparation à l’amiable » avec le désormais ex-selectionneur des Verts, Djamel Belmadi.
En effet, moins de 24H après la débâcle de Bouaké, où l’équipe nationale, s’est inclinée face à la Mauritanie (0-1) et par la même occasion, sortir par la toute petite porte de cette édition Ivoirienne de la Coupe d’Afrique des nations, que Belmadi, s’est enfin rendu à l’évidence : son ère à la tête des Verts est révolue.
Ainsi, Walid Sadi, a porté à la connaissance du grand public que le contrat liant l’Algérie à la Belmadi, a été rompu à l’amiable. « Je me suis réuni avec Djamel Belmadi pour discuter des conséquences de cette élimination amère, nous avons trouvé un accord pour une séparation à l’amiable, et la résiliation du contrat liant l’entraîneur avec la FAF », a révélé le patron de FAF.
Ce dernier, a conclu son message, de la plus diplomatique des manières. » Nous remercions l’entraîneur Djamel Belmadi pour tout ce qu’il a donné, et nous lui souhaitons bon courage dans la suite de sa carrière ».
Ce départ, était quasi inévitable, devant l’ampleur de la déroute de ce mardi 23 janvier. Toutefois, il devait être annoncé de manière officielle dès le retour des » Guerriers du désert » au bercail.
Or, la pression populaire exigeant le départ de Belmadi, était tellement forte que la FAF s’est vue contrainte de la précipiter afin de clore définitivement la page Djamel Belmadi.
En cinq ans et demi à la tête des Verts, Belmadi a remporté la CAN-2019 en Egypte, avant d’essuyer deux échecs de suite en phase finale de la CAN, en plus d’une élimination en barrages du Mondial 2022.
R.B
