Les grandes lignes de l’un des plus grands projets énergétiques du pays, à savoir celui d’interconnexion du réseau électrique du Sud au Nord du pays, ont été dévoilées, hier mardi 16 avril 2024, par le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab.
Ainsi, ce dernier qui s’est exprimé en marge de la 28e édition de la Journée de l’Energie, organisée à l’occasion de la célébration de la Journée du Savoir, M. Arkab a fait savoir qu’ il a été procédé aux premiers travaux de réalisation de ce grand projet visant à raccorder le réseau électrique du Nord à celui du Sud du pays, à travers un maillage intégrant tous les types d’énergies.
200 milliards de dinars en monnaie nationale
En effet et abordant le coût de ce méga projet, Mohamed Arkab, a révélé qu’il est de l’ordre de 200 milliards de dinars, tout en précisant au passage qu’il sera réalisé en « monnaie locale », et ce, à travers des contrats conclus avec des entreprises publiques et privées algériennes.
En outre, M. Arkab, n’a pas manquer de souligne que ce projet « jouit de plusieurs atouts », dont un réseau national électrique « développé » avec des tensions différentes de transport et de distribution, ainsi que l’existence de 33 centrales destinées à alimenter les wilayas du grand Sud. Ce raccordement vise aussi, a-t-il dit, à « ouvrir d’autres horizons » en assurant l’interconnexion les pays du Sahel.
Hydrogène vert : Des projets expérimentaux lancés
S’agissant de la promotion et le développement de l’hydrogène vert, une énergie sur laquelle l’Algérie mise énormément, Arkab a fait savoir que des projets expérimentaux « sont en cours de mise en œuvre », et ce, dans le but de maîtriser la chaîne de valeur productive d’hydrogène.
Parmi ces projets, M. Arkab a cité celui semi-industriel en cours à Arzew, au niveau de la wilaya d’Oran, avec une capacité de 50 MW. L’hydrogène produit à partir de ce projet doit être transformé en ammoniac et en méthanol au niveau des unités de production, selon le ministre.
« Il s’agit à travers ce projet de hisser la qualification de nos cadres dans ces technologies. Par la suite, il s’agira de multiplier les projets liés à l’hydrogène vert », a-t-il expliqué, précisant que l’Algérie est engagée dans une « grande opération » avec des pays européens pour transporter l’hydrogène vert à partir de l’Algérie.

