Les ambitions de l’Algérie de devenir un fournisseur incontournable en énergie pour l’Europe s’affichent de jour en jour.
Ainsi et le groupe Sonelgaz et après avoir signé en juillet dernier un protocole d’entente ( MoU) avec la compagnie italienne ENI, laquelle est l’un des plus important partenaires énergétique du pays, afin de concrétiser la faisabilité d’un projet d’interconnexion électrique entre les réseaux électriques algérien et italien à travers la réalisation d’un câble sous-marin, voici le même groupe, vient de s’associer avec l’entreprise italienne «Zhero», considérée comme l’une des entreprises pionnières dans le domaine de la fourniture de solutions et du développement de projets d’énergies nouvelles.
L’Algérie un «fournisseur stratégique» pour l’Europe!
En et selon le communiqué du groupe Sonelgaz, le PDG de ce dernier, M. Mourad Adjal, s’est entretenu ce mardi 18 février 2025, avec Mme Alessandra Bassini, la PDG du groupe «Zhero», dans le but de sceller un partenariat entre les deux groupes, dans le cadre du méga projet d’interconnexion électrique entre les réseaux électriques algérien et italien à travers la réalisation d’un câble sous-marin.
Mme Alessandra Bassini, a présenté un projet de développement des énergies renouvelables et de production d’électricité verte en Algérie, en s’appuyant sur les technologies modernes en la matière, tout en insistant sur «la volonté» de sa société à «participer activement» à la mise en œuvre de ce projet stratégique. De son côté et d’après la même source, le PDG de Sonelgaz, a donné un « aperçu général » du programme de Sonelgaz pour le développement des énergies nouvelles et renouvelables en Algérie, tout en insistant sur le fait que l’Algérie ambitionne d’être un «fournisseur fiable et stratégique» en l’électricité pour le Vieux continent.
Une fois à terme, ce câble long de 250 kilomètres aura à relier les côtes de la ville d’Annaba à la Sardaigne, et disposera dans un premier temps d’une capacité d’approvisionnement de 1 000 à 2 000 mégawatts (MW). Ce projet, une fois relancé, sera conduit conjointement par Sonelgaz, pour la partie algérienne et ENI pour la partie italienne.
