Une « information » aussi ubuesque que déroutante, a fait le tour des réseaux sociaux et même certains médias, prompts à dénigrer l’Algérie et ses institutions.
Cette « information », laquelle s’est avérée par la suite une sordide « fake news », faisait état que le ministre de la Communication, aurait déclaré à un journaliste que « 40% des algériens sont sous ISTN (Interdiction de sortie du territoire national)».
« Informations fallacieuses et tendancieuses »
Ainsi et devant la gravité de cette « fake news », le ministère de la Communication, à travers un communiqué publié dimanche soir, a formellement démenti les informations fallacieuses et tendancieuses attribuées injustement au ministre, M. Mohamed Meziane, qui ce dernier, se réserve le droit de porter l’affaire devant la Justice.
En effet, le document du ministère de la Communication, dément les « informations fallacieuses et tendancieuses », diffusées « délibérément » sur les réseaux sociaux, en date du 16 mai 2025, par Harzellah Ahmed, et attribuées injustement au ministre de la Communication. « Mohamed Meziane tient à démentir formellement ces propos mensongers et insidieux », est-il précisé.
Le ministère livre sa version des faits
Dans la foulée, le communiqué du département de M. Meziane, confirme que ce dernier, a rencontré le journaliste en question lors d’une cérémonie de remise des accréditations au profit des correspondants de la presse étrangère. « Monsieur le Ministre a effectivement rencontré le concerné, lors d’une cérémonie de remise des accréditations au profit des correspondants de la presse étrangère, en date du 9 avril dernier, au cours de laquelle il a eu un court échange avec cette personne qui travaille en qualité de correspondant d’un média étranger », explique le communiqué.
Par la suite, le ministère de la Communication, informe l’opinion publique que « Harzellah Ahmed s’est plaint d’être sous le coup d’une Interdiction de sortie du territoire national (ISTN). Ce à quoi Monsieur le Ministre lui a fait remarquer que ce n’était ni le lieu ni le moment pour évoquer ce genre de propos, tout en lui indiquant qu’il n’avait pas à s’inquiéter », est-il explicitement mentionné.
Et de conclure « En réponse à ces propos fallacieux et à ces allégations délibérément tenues dans l’objectif de nuire, le ministère de la Communication se réserve le droit de recourir à la Justice, conformément à la législation en vigueur ».
