À l’occasion de la célébration de la journée nationale de l’étudiant qui coïncide avec le 18 mai, le wali de Tizi-Ouzou, M. Aboubakr Seddik Boucetta, a effectué plusieurs sorties sur le territoire de sa circonscription.
Comme à l’accoutumée, ce commis de l’état n’a pas été tendre à l’égard des entreprises qui ne fournissent pas les efforts demandés pour livrer les projets de développement en souffrance.
Le wali menace l’entreprise
Ainsi, à Draâ El Mizan, à 40 kilomètres au sud-ouest de Tizi-Ouzou, c’est le projet de polyclinique initialement intitulé « clinique mère enfant » qu’il a visité pour une deuxième fois depuis décembre dernier.
En effet, il y a lieu de rappeler que ce projet lancé en 2014 s’est trouvé à l’arrêt tout juste une année après son lancement pour diverses raisons. Suite aux doléances et aux appels de citoyens, le wali de Tizi-Ouzou a pu le relancer en décembre dernier.
Une enveloppe de 309 millions de dinars lui a été consacrée et une entreprise a repris les travaux pour un délai de 10 mois. C’est-à-dire qu’en principe, ce projet sera livré en juillet 2025. À son arrivée pour une deuxième fois sur le site de ce projet, le wali a écouté les explications du directeur de santé de la wilaya.
L’hôte de Draâ El Mizan a relevé que les travaux n’avançaient pas comme il a été décidé en décembre dernier au lendemain de leur reprise. M. Aboubakr Seddik Boucetta n’a pas été tendre à l’égard de l’entreprise réalisatrice à laquelle il a exigé d’augmenter les moyens matériels et humains sous quinzaine. Dans le cas échéant, le marché lui serait retiré.
Un projet tant attendu…
Par ailleurs, il a instruit le directeur de la santé à tracer un programme de réalisation de toutes les tâches restantes ainsi que la concrétisation de tous les réseaux et aménagements extérieurs en organisant des visites périodiques sur ce chantier en vue lui donner l’essor qui lui revient.
À noter qu’actuellement, la ville de Draâ El Mizan ne dispose que d’une polyclinique de santé de proximité remontant au début des années 80 qui ne répond pas aux besoins de la population de la ville qui est de l’ordre de 20000 habitants sans compter la population rurale et les nouveaux résidents des projets de logements AADL qui dépasseront largement les 10 000 habitants.
C’est dire que cette polyclinique est tant attendue dans cette commune au même temps chef-lieu de daira de quatre municipalités Draâ El Mizan, Ait Yahia Moussa, Frikat et Ain Zaouia.