Un atmosphère de stupeur et de consternation règne à Ghardaïa, après le décès d’un jeune écolier, qui a été frappé à la tête par une enseignante d’anglais.
Ainsi et selon plusieurs sources concordantes, le terrible incident a eu lieu le 27 novembre dernier, au niveau de l’école primaire El Hadj Salah Babeker de Ghardaïa, lorsque l’enseignante avait asséné un coup de brosse à la tête de la victime, croyant qu’il était entrain de chahuter en classe, qu’il s’était abaissé pour récupérer son stylo tombé par terre.
Chronologie d’une tragédie
En effet et selon la version du père de la victime, Mahdi Ben Belhadj Sebti, âgé de 8 ans, ce dernier, en rentrant chez lui, sa mère avait remarqué un petite bosse derrière son oreille et lui a demandé où il s’était blessé ? C’est alors que le défunt avoue à sa mère que c’est sa maîtresse qui l’avait frappé. Se plaignant de douleurs à la tête, le défunt ne s’est pas rendu le lendemain en classe, ni les jours d’après. Constatant l’absence de son élève et reliant cette absence à son acte et à sa gravité, la maîtresse s’est rendue au domicile des parents de l’élève Mehdi Ben Belhadj Sebti où elle a demandé pardon.
Entre temps et toujours d’après le témoignage du père, le jeune écolier, fut transféré en urgence vers l’hôpital de Blida, où les médecins avaient constaté un traumatisme crânien. Ayant subi deux opérations chirurgicales, la malheureuse victime est tombée dans le coma pendant une vingtaine de jours, avant de rendre l’âme durant la journée du jeudi 2 janvier 2025.
Ce vendredi 3 janvier 2025, une foule nombreuse a accompagné le défunt à sa dernière demeure, parmi laquelle beaucoup de membres de la famille de l’éducation nationale, dont Ghali Khatir, le directeur de l’éducation de la wilaya de Ghardaïa, le directeur et des enseignants de l’école El Hadj Salah Babeker où le drame a eu lieu, des membres des associations de parents d’élèves, des élus à l’APW et aux APC de la vallée du M’zab et beaucoup de membres de la famille du défunt.
