Glissement de terrain à Draâ El Mizan ( Tizi-Ouzou): L’ADE et l’hydraulique à pied d’œuvre 

Une fois le choc et la stupeur passés, l’heure est à remise en état des infrastructures de base au niveau du village d’Ouled Aïssa, relevant de la daïra de Draâ El-Mizan, à Tizi-Ouzou, où un gigantesque glissement de terrain est survenu en début de semaine.

Ainsi et après la mobilisation des services du ministère de l’intérieur et la visite du premier magistrat de Tizi-Ouzou sur les lieux du sinistre, où il s’en est enquis de la prise en charge des sinistrés, notamment le volet relogement, c’est au tour des services de l’Algérienne des eaux (ADE) et ceux de l’hydraulique de prendre le relais.

La réhabilitation du réseau AEP, une priorité

En effet, ce vendredi 28 février 2025, la direction de l’hydraulique, celle de l’algérienne des eaux et des collectives locales sont sur le terrain, notamment pour réparer la conduite d’eau potable de diamètre de 400 MM qui a cédé suite au glissement de terrain. Les personnels de ces services n’ont pas eu de répit. Les équipes travaillent d’arrache-pied pour remettre les choses à leur place d’autant plus que cette conduite importante alimente une grande partie de la municipalité de Draâ El Mizan et les deux communes de la daira. Même si les travaux risquent de prendre quelques jours, des camions-citernes sont réquisitionnés pour alimenter ces populations. En outre, les agents de la Sonelgaz se sont, eux aussi, déployés sur place car un pylône électrique d’une ligne de 60 KVA a cédé à la force du glissement.

Tous les moyens de l’État mobilisés

Par ailleurs et en dépit des dégâts occasionnés aux habitations dont certaines ont plus de deux étages, la prise en charge immédiate des responsables locaux jusqu’au ministère de l’intérieur et de la wilaya sans oublier la participation des corps constitués telle que la protection civile et les services de sécurité ( police et gendarmerie) ont rassuré les sinistrés. Fort heureusement, des logements neufs sont mis à leur disposition au pôle urbain  » premier novembre 1954″ communément appelé cité Cosider sur la RN 30 vers Boghni. 

Il est vrai que le travail de la commission installée par le secrétaire général du ministère de l’intérieur, des collectivités locales et l’aménagement du territoire est palpable  sur les lieux où s’est produit le gigantesque glissement de terrain.

À signaler qu’en un laps de temps record, il faut reconnaître que le travail de recensement des habitations endommagées a été fait et que les occupants de ces maisons ont été relogés d’autant plus que nous sommes à la veille du mois de Ramadan dans des logements sociaux dotés de toutes les commodités nécessaires. Les appels de solidarité sont lancés ici et là  sur les réseaux sociaux pour collecter denrées alimentaires et la literie pour venir en aide à ces familles.

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