Le Premier ministre, M. Nadir Larbaoui, a procédé, ce lundi 24 février 2025, à la pose de la première pierre du projet de réalisation d’une nouvelle raffinerie de pétrole à Haoud El-Hamra à Hassi Messaoud, dans la wilaya d’Ouargla.
Ainsi, cette visite laquelle coïncide avec le double anniversaire de la création de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et de la nationalisation des hydrocarbures, a été l’occasion d’inspecter les installations de Sonatrach et adresser les «encouragements» du chef de l’Etat à l’ensemble des travailleurs et travailleuses du leader continental des hydrocarbures.
«valoriser les ressources en hydrocarbures»
En effet, chargé par le Président de la République, M. Larbaoui effectue une visite de travail à Hassi Messaoud (wilaya de Ouargla), où il a procédé à plusieurs inspections et inaugurations, dont le lancement des travaux de la future raffinerie de pétrole à Haoud El-Hamra.
S’exprimant lors de la pose, par le Premier ministre Nadir Larbaoui, de la première pierre du projet de réalisation de cette raffinerie, le PDG de Sonatrach M. Hachichi a indiqué que cette dernière «s’inscrit dans le cadre des efforts visant à valoriser les ressources en hydrocarbures et traduit l’engagement constant de Sonatrach à mettre en œuvre la stratégie de l’Etat dans le domaine de l’énergie».
Cette stratégie, poursuit M. Hachichi, repose, entres autres, sur le renforcement de l’orientation vers la construction d’une véritable industrie pétrochimique diversifiée, tel que réaffirmé, à maintes occasions, par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune.
Livraison prévue en 2027
Prévue pour entrer en service en 2027, cette infrastructure stratégique aura une capacité de production annuelle de 5 millions de tonnes de carburant, réparties entre 2,7 millions de tonnes de diesel et 1,7 million de tonnes d’essence. Le coût de ce projet ambitieux est estimé à 4 milliards de dollars. La nouvelle raffinerie produira sept produits principaux aux spécifications européennes «Euro V» : le propane (127 000 tonnes/an), le butane (180 000 tonnes/an), l’essence NO 95 (352 000 tonnes/an), l’essence NO 91 (1 373 000 tonnes/an), le kérosène (228 000 tonnes/an), le gasoil (2 659 000 tonnes/an) et le bitume (134 000 tonnes/an).
Pour rappel, le président de la République avait insisté sur le lancement de ce projet de raffinerie pour la production de quantités supplémentaires d’essence et de gasoil. Cette nouvelle infrastructure énergétique aura pour vocation de renforcer les capacités nationales qui ont permis au pays de réaliser l’autosuffisance en produits pétroliers, dans le cadre de la nouvelle stratégie sectorielle.
