Le secteur des mines en Algérie a été au cœur du Conseil des ministres présidé ce dimanche 9 février 2025, par le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune.
Ce dernier, a donné des « directives » et « orientations » stratégiques, visant à structurer ce secteur et en faire un véritable pilier de l’économie nationale, en vue de diversifier l’économie nationale et de promouvoir les exportations hors hydrocarbures.
Dans ce sens et selon le communiqué de la Présidence de la République, le Président Tebboune, ordonné « l’introduction de techniques scientifiques de pointe » dans la prospection et l’exploration et l’exploitation minière, tout en insistant sur le « bannissement » des pratiques bureaucratiques dans ce secteur névralgique. Il a en outre ordonné aux responsables du secteur de «ne pas toucher » aux minerais rares, estimant que ces derniers, sont un « héritage » des générations futures.
La loi minière approuvée
Par ailleurs, le chef de l’Etat, mentionne ledit document, a approuvé la loi minière. À propos de cette dernière, le ministre de l’Energie et des mines, Mohamed Arkab, a récemment expliqué que sa révision, laquelle est en cours depuis 2023, visait à « simplifier les procédures, à assurer la transparence », dans le domaine de la recherche et de l’exploration et à offrir des conditions incitatives aux investisseurs, tout en respectant les normes environnementales internationales. « Le projet de loi a été élaboré après consultation de toutes les parties prenantes et sera bientôt présenté au Conseil des ministres et aux deux chambres du Parlement pour approbation », a-t-il indiqué jeudi dernier devant les élus de l’APN.
Des gisements hautement stratégiques
De manière plus globale, ces directives et orientations, traduisent la volonté du chef de l’État, à consolider les projets stratégiques déjà lancés, notamment les projets de mines de Gara Djebilet (Tindouf), de phosphate de Bled El Hadba (Tébessa) et de zinc-plomb de Oued Amizour (Béjaia). Ces trois mégas-projets intégrés bénéficient, d’un suivi permanent de la part des autorités en veillant à la mobilisation des moyens pour leur réalisation dans les délais impartis en raison de l’impact attendu de ces investissements sur l’économie nationale en matière de recettes en devises et de production de matières indispensables aux secteurs de l’industrie et de l’agriculture.
Alors qu’il présidait une réunion du Conseil des ministres, en octobre dernier, le président de la République avait insisté sur la nécessité d’exécuter les projets miniers structurants « à la vitesse maximale, jusqu’à leur entrée en service, en respectant tout ce qui a été décidé au préalable, compte tenu de leur poids et de leur impact positif majeur sur l’économie nationale ».
De plus et selon le ministre de l’Energie, des mines, Mohamed Arkab, plusieurs recherches sont en cours dans le cadre du programme national d’exploration minière couvrant 23 wilayas. Les différentes opérations achevées et celles en cours permettront, selon lui, de mettre à jour la carte minière et d’établir des pôles intégrant diverses industries de transformation associées.