Tariq Ramadhan acquitté en Suisse
La cabale menée contre le philosophe et islamologue Tariq Ramadhan, par les médias occidentaux, notamment français, commence à s’effilocher. En effet, tribunal correctionnel de Genève ( Suisse), vient de blanchir le prédicateur religieux, des accusations de « viol » et « contraintes sexuelles », qui ont été proférées à son encontre par la plaignante dénommée « Briggitte ». Ainsi, le juge lors de son verdict, rapporte le quotidien français « Le Monde », a indiqué que «Le tribunal n’a pas été en mesure de se forger une intime conviction de culpabilité au-delà du doute raisonnable ». Selon la même source, les avocats de M. Ramadhan, ont tout en long de leurs plaidoiries, mis en évidence « l’inexistence de preuves scientifiques », qui pourraient amener à croire que l’accusé aurait « abusé » de son accusatrice. Mieux encore et d’après ledit quotidien, la défense de l’islamologue, s’est efforcée à démontrer la thèse du « piège » tendu par la plaignante suisse en « concertation » avec d’autres femmes en France qui accusent Tariq Ramadhan des mêmes faits pratiquement. De leur côté, les avocats de la plaignante ont, fait valoir qu’elle avait bien consulté dans les jours suivants la nuit du 28 octobre 2008 deux psychiatres pour leur relater les faits et leur parler de son état de stress. « Elle a fait savoir durant l’enquête avoir fait la connaissance de l’islamologue lors d’une séance de dédicaces quelques mois avant les faits, avant de le revoir lors d’une conférence, puis de correspondre sur un ton de plus en plus intime sur des réseaux sociaux », ont-ils mentionné. Lors du réquisitoire du procureur, Tariq Ramadhan s’est vu infligé une peine de trois ans de prison, dont 18 mois fermes. Les avocats de la victime, ont immédiatement indiqué faire appel du verdict. En France, là où il s’est illustré pour avoir dénoncé « l’hypocrisie occidentale » quant à la religion musulmane, et la politique « des deux poids deux mesures » appliquée contre la communauté qu’il représente et défend, il est soupçonné de viols commis entre 2009 et 2016 sur quatre femmes, une affaire qui a déclenché sa chute en 2017. Le parquet de Paris, avait requis en juillet dernier, son renvoi devant une cour d’assises et il appartient aux juges d’instruction d’ordonner un procès ou non.
R.B