Libertés syndicales: Le FFS dénonce des « restrictions»

Le Front des forces socialistes(FFS) de Youcef Aouchiche, a rendu public ce 26 février un communiqué dans lequel il soutient ces syndicats de l’éducation tout en dénonçant au passage  » la restriction des libertés syndicales » garanties par la Constitution.

Pour rappel, les syndicalistes du Cnapeste, du Snapest, du Snte et de Majal ont été arrêtés, dont le coordinateur national du Cnapeste, M. Messaoud Boudiba, le 25 février, à M’Sila alors que ces syndicats s’apprêtaient à observer un rassemblement devant la direction de l’éducation de cette wilaya dans le cadre de la grève cyclique de deux jours par semaine décidée par ces syndicats. À titre indicatif, la semaine dernière, le ministre de l’éducation nationale, M. Mohamed Seghir Saadaoui, avait déclaré que ces organisations n’étaient pas «représentatives». 

Entre indignation et soutient

En effet et dans ce contexte, le FFS a exprimé son « refus catégorique » des actions répétées visant à «restreindre» l’exercice syndical tout en confirmant son «refus absolu» de toucher aux droits et aux libertés syndicaux garantis par la Constitution.

Ainsi, le FFS regrette vivement  » l’arrestation arbitraire » du Coordinateur national du Cnapeste M. Messaoud Boudiba, puis, placé sous contrôle judiciaire alors, qu’il s’apprêtait à organiser un rassemblement pacifique de plusieurs syndicats à M’ Sila.

En outre, le premier secrétaire de ce parti a considéré que ce «fait inquiétante» reflète l’«intention claire de frapper le mouvement syndical et de faire sur lui la pression pour qu’il renonce à ses revendications légitimes». Dans son communiqué, le FFS exprime sa «pleine solidarité» à M. Messaoud Boudiba tout en exprimant «son soutien total» aux syndicats autonomes et a demandé également l’arrêt immédiat de toutes les formes de harcèlement visant ces organisations syndicales.

En «contradiction» avec le discours officiel

Le plus vieux parti d’opposition dans le pays a, par ailleurs, exprimé sa profonde préoccupation au sujet de ces pratiques et des effets négatifs qu’elles peuvent avoir sur le secteur de l’éducation et sur la scène nationale en général.  » Ces comportements sont considérés comme étant clairement en contradiction avec le discours officiel appelant au dialogue sur les revendications socioprofessionnelles », a ajouté le communiqué. 

Le FFS a réitéré encore une autre fois l’importance d’ouvrir un  «dialogue social  sérieux» dans le secteur de l’éducation et les autres secteurs pour «répondre aux aspirations» socioprofessionnelles des travailleurs. Cette formation politique à travers ce communiqué a souligné, en outre, l’importance du «respect de toutes les libertés collectives et individuelles»  garanties par la Constitution. Le FFS a considéré que prendre de telles mesures urgentes contribuera «à apaiser le front social élément de stabilité du front national pour faire face à tous les défis», plaident les rédacteurs dudit communiqué.

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