Le dossier de la fabrication des pièces détachées automobiles en Algérie est en train de connaître des avancées significatives ces dernières semaines.
Ainsi et après la signature fin février d’une importante convention entre la holding algérienne des spécialités chimiques (ACS) et l’équipementier italien SIGIT, et la création d’un réseau national des fabricants de pièces détachées pour les véhicules, voici que le ministre de l’Industrie, Sifi Ghrieb, en charge du dossier, vient de faire une importante annonce.
Une étape cruciale entamée
En effet et lors d’une inspection effectuée, hier, mercredi 12 mars à l’usine Kotama-Agrifood de Jijel, afin de superviser l’avancer des travaux de ce projet, s’est exprimé sur le dossier des pièces détachées automobiles «made in Algeria», en affirmant que l’opération de certification et de conformité des pièces de rechange, devait être lancée la semaine prochaine.
Selon le ministre, cette opération constitue un «premier pas» vers la fabrication industrielle en Algérie. «La mise en place du réseau national de certification de diverses activités industrielles est la « pierre angulaire d’une base industrielle intégrée», a-t-il soutenu, tout en soulignant que son département « accompagnera tous les acteurs et les opérateurs s’employant à développer leurs projets afin de parvenir à une industrie nationale véritablement algérienne», a-t-il indiqué.
D’après la même source, ce réseau a eu lieu lors d’une rencontre entre le ministre et les opérateurs activant dans cette industrie ainsi que les associations professionnelles encadrant la sous-traitance industrielle et l’industrie mécanique en Algérie. Enfin, M.Ghrieb, soulignera que cette démarche vise à déterminer «l’aspect technique lié aux caractéristiques techniques des pièces de rechange et aussi l’aspect organisationnel et structurel de ce réseau pour assurer la coordination et le travail dans un cadre collectif», a-t-il dit.
À titre indicatif, ce réseau national renforcera l’industrie des pièces détachées à travers le pays et permettra à l’Algérie de développer une nouvelle stratégie orientée vers l’industrie automobile. Des rencontres se tiennent depuis février dernier au niveau du ministère de l’industrie, afin d’étudier et de suivre la création de ce réseau, regroupant les différents acteurs du domaine».