Face à une hausse inexpliquée et injustifiée des prix de certains produits alimentaires, le ministère du Commerce intérieur et la régulation du marché, vient de prendre une décision radicale : fixer un barème national et gare aux contrevenants.
Ainsi, le département de Tayeb Zitouni et après avoir usé et abusé de la « carotte », en intensifiant les campagnes de sensibilisation et une approche pédagogique à l’égard des commerçants, s’est vu contrainte de sortir le « bâton » contre les commerçants récalcitrants.
Un barème fixé
En effet, une note officielle, destinée aux Directions du commerce des différentes wilayas du pays, stipule que désormais tout commerçants ne respectant pas les barèmes fixés par les services du ministère du Commerce, s’exposera systématiquement à une saisie de sa marchandise, mais aussi et surtout à des poursuites judiciaires.
Ainsi, une liste de produits de large consommation a été fixée, à l’instar de terre à un prix maximum de 100 DA/kg, la banane à 400 DA/kg et les pommes, entre 350 et 450 DA/kg. En outre, les gérants de cafétérias sont invités à ne pas dépasser 30 DA la tasse de café, une mesure visant à éviter les surfacturations abusives.
Gare aux contrevenants !
Ce barème, lequel est salué par l’ensemble des consommateurs, s’inscrit dans une « campagne de sensibilisation » lancée par les autorités pour inciter les commerçants à ajuster leurs tarifs en fonction des baisses constatées à la source.
« Nous avons accéléré les inspections de contrôle et entamé dès la fin de semaine dernière, une campagne de sensibilisation au profit des commerçants, en vue de les informer des nouvelles dispositions », indiquera un responsable auprès de la direction du Commerce de la wilaya de Bouira.
Pour notre interlocuteur, tout contrevenant à ses nouvelles dispositions se verra automatiquement notifié d’une saisie et aussi s’exposera éventuellement à des poursuites judiciaires. « Nous avons reçu des instructions fermes et nous comptons les appliquer à la lettre », a-t-il en outre affirmé. Et de conclure « Tout produit dont le prix baisse à la source doit voir sa valeur diminuer en détail. C’est une question de transparence et d’équité ».










