L’Algérie se dirige vers la création d’un Office nationale du sucre, ayant pour but de réguler le marché national et éventuellement « booster » les exportations de ce produit de large consommation.
Ainsi, c’est ce qui a été décidé par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, lors d’une Conseil des ministres lequel s’est tenu ce dimanche 18 mai 2025.
Un oragnisme stratégique
En effet, le chef de de l’Etat, a instruit les responsables concernés, notamment les ministre de l’Industrie, du Commerce intérieur et du Commerce extérieur et la Promotion des exportations de « plancher » sur la possibilité de la création d’un tel Office, laque aura pour vocation selon le communiqué de la Présidence de la République de réguler le marché en termes de quantité de production, la couverture de la demande nationale et des quotas destinés à l’exportation, et ce, est-il précisé en opérant, « selon des statistiques précises », ce qui aurait un impact positif sur la Banque centrale.
Industrie : Le satésfécit de Tebboune
En outre, le président de la République, a tenu à féliciter l’ensembles des services du ministère de l’Industrie, à leur ter le ministre Sifi Ghrieb, qui selon le communiqué du Palais d’El-Mouardia, ont accompli des progrès notables dans la production et la fabrication locales de sucre, notamment avec la mise en service de nouvelles unités.
Même si elle n’est pas citée explicitement, le président Tebboune vise la nouvelle raffinerie de sucre de ‘‘Tafadis’’, relevant du groupe Madar Holding, laquelle a été inaugurée jeudi dernier, par le ministre de l’Industrie.
Cette unité produira trois types de sucre, avec une capacité totale estimée à 2.000 tonnes par jour, dont 1.350 tonnes de sucre blanc raffiné. Ce produit de large consommation sera commercialisé au niveau des marchés locaux sous l’emballage d’un kilogramme portant le nom de ‘‘Yema’’.
Cette raffinerie, laquelle s’étend sur 14 hectares, dont 7 bâtis, produira un sucre de haute qualité, à l’aide d’une main-d’œuvre algérienne. « Le complexe emploie de manière directe 650 collaborateurs, et offre 1.200 postes indirectement. La production de sucre se fait grâce à la technologie la plus récente en la matière, considérée comme inédite en Algérie. De plus, l’unité respecte parfaitement toutes les règles environnementales au moyen de tout un processus vertueux », a indiqué le président-directeur général de Madar holding, Charaf -Eddine Amara