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Programme des «zones d’ombre» : Merad fait le bilan!

Dans le cadre du contrôle parlementaire de l’action gouvernementale, le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Brahim Merad, s’est présenté ce jeudi devant les députés de l’Assemblée populaire nationale (APN).

Cette séance de questions orales a permis au ministre de dresser un état des lieux détaillé de la mise en œuvre du programme présidentiel dédié aux zones d’ombre, une initiative phare du chef de l’État pour le développement des régions les plus reculées du pays. Les résultats présentés témoignent d’avancées significatives dans l’amélioration des conditions de vie des populations concernées.

Plus 360 milliards de DA dégagés

En effet, dans sa réponse, le ministre a mis en avant l’engagement du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, depuis le début de son mandat, pour réduire les disparités territoriales. Parmi les principales initiatives qu’il a instaurées figure le programme des Zones d’Ombre. Ce dernier vise à améliorer les conditions de vie des habitants des zones marginalisées, qu’il s’agisse des quartiers en périphérie des grandes villes, des villages isolés ou des hameaux reculés.

Selon le ministre, ce programme reflète une détermination politique affirmée, avec une mobilisation budgétaire exceptionnelle qui dépasse les 362 milliards de dinars. Ces ressources financières ont permis de financer plus de 30.000 projets destinés à transformer le quotidien des familles vivant dans ces zones. Les infrastructures réalisées dans ce cadre affichent des résultats notables : 585.000 logements ont été raccordés au réseau d’eau potable, 300.000 ménages bénéficient désormais de l’assainissement, et 200.000 foyers ont été alimentés en gaz naturel. En outre, plus de 100.000 logements ont été connectés à l’électricité, mettant fin à des décennies de privation pour de nombreuses familles.

Beaucoup reste à faire…

Le ministre a néanmoins précisé que ces réalisations, bien qu’importantes, ne suffisent pas à clore les efforts engagés. Lors de la dernière rencontre avec les walis, le président Tebboune a réaffirmé l’importance de pérenniser cette démarche. L’intégration de la méthodologie des Zones d’Ombre dans les programmes de développement ordinaires doit permettre de garantir une équité durable entre les différentes régions du pays. Cette vision sera particulièrement mise en œuvre lors de la préparation des projets pour l’année 2025.

Les besoins exprimés par les habitants des Zones d’Ombre seront priorisés, et les financements, notamment ceux issus du Fonds de Garantie et de Solidarité des Collectivités Locales, devront être orientés pour y répondre efficacement.
Par ailleurs, le ministre a également souligné le rôle crucial des députés dans cette dynamique. Leur mission de proximité, consistant à recenser les préoccupations des citoyens et à en faire remonter les échos aux autorités, est essentielle pour réduire les disparités. Pour le ministre, leur implication active témoigne d’un effort collectif pour construire une Algérie plus inclusive et équitable.

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