Les déclarations hostiles et inacceptables du président français Emmanuel Macron, continuent de susciter l’indignation au sein de la classe politique et les institutions du pays.
Ainsi, après pratiquement l’ensemble des formations politiques du pays, le bureau de l’Assemblée populaire nationale (APN), voici venu le tour des membres du Conseil de la Nation (Sénat), de répondre avec fermeté aux propos de Macron.
Un «acte hostile» envers l’Algérie
En effet, dans une déclaration rendue publique ce mercredi 8 janvier 2025, les sénateurs considèrent les déclarations du chef d’Etat français, comme étant d’une «extrême gravité», mais aussi un «acte hostile» envers l’Algérie, son peuple et son histoire. En outre, l’institution présidée par Salah Goudjil, souligne également qu’à travers cette «imprudence», la France officielle « confirme clairement la perte de ses repères en tant qu’Etat ».
Dans le même document, la Chambre haute du Parlement, mentionne que le président Macron, s’est sciemment fourvoyé dans la «provocation», tout en précise que cet énième dérapage de la France officielle, « s’inscrit dans le cadre d’une accumulation, par la France, d’actes hostiles envers l’Algérie, tendant à détourner l’attention des crises internes de la France par des recyclages médiocres et des mises en scène vulgaires de positions de l’extrême droite, hostiles à tout ce qui est algérien », est-il dénoncé.
Enfin, les rédacteurs de cette missive, ont fait remarquer que les déclarations, sont totalement «contraires» aux règles et uses de la diplomatie et les relations entre États souverains. Mais aussi, elles constituent selon le membres du Sénat, une «grave violation» de la souveraineté des Etats, et une «provocation politique flagrante», s’est indigné le Conseil de la Nation.