Le secteur maritime algérien s’apprête à connaître un changement significatif avec l’émergence potentielle d’un nouvel opérateur dans le transport maritime de voyageurs.
Ainsi, la compagnie maritime nationale, Algérie Ferries, a il faut bien le dire montré ses limites, notamment l’été dernier, avec des scandales chroniques. L’autre compagnie ayant obtenu son agrément, à savoir Nourris El Bahr, en est encore à ses balbutiements, avec notamment des arrêts et des reprises inexpliqués, font que le secteur du transport maritime en Algérie, aurait sérieusement besoin de concurrence, afin de lui impulser une certaine dynamique.
Une concurrence espérée
En effet, cette perspective de diversification du marché, dominé jusqu’à présent par un nombre limité d’acteurs, laisse entrevoir une transformation notable du paysage maritime national, promettant d’enrichir l’offre de services aux voyageurs et de stimuler la concurrence dans ce secteur stratégique. Selon le média spécialisé « Le Marin » rapporte que la compagnie italienne Grandi Navi Veloci (GNV), fondée dans les années 1990, aurait obtenu les autorisations nécessaires pour opérer des traversées maritimes entre l’Algérie et la France.
Toujours d’après la même source, si l’arrivée de GNV en Algérie se concrétise, la compagnie devrait inaugurer une ligne maritime reliant le port français de Sète à Alger. Déjà implantée en France, au Maroc, en Espagne et en Tunisie, GNV viendrait s’ajouter à la liste des opérateurs actuels sur ce segment, rejoignant ainsi Corsica Linea, Algérie Ferries et Nouris El Bahr Ferries. L’introduction de GNV sur ce marché pourrait intensifier la concurrence, ce qui pourrait avoir des répercussions sur les prix des traversées, souvent critiqués par les passagers pour leur niveau jugé trop élevé.