Accès à l’information : À quoi joue la DE de Ghardaïa ?

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Les services de la direction de l’éducation (DE) de Ghardaïa, semblent avoir mal interprété le dernier message du wali prononcé le 3 mai dernier, lors de la Journée internationale de la liberté d’expression.

Ainsi, le wali de Ghardaïa, a expressément indiqué que la corporation journalistique est un « partenaire» et « non un antagoniste». Pourtant, au niveau de la direction de l’éducation locale, il est évident qu’on a fait le choix du «mépris» et de la confrontation à l’égard de la presse.

Que cache-t-on à la presse ?

Sans cela, comment expliquer le fait que lesdits services, rechignent à communiquer les chiffres du secteur, à notre journaliste à Ghardaïa. Un correspondant dûment accrédité et habilité à… rapporter l’information.

En effet et en dépit des innombrables tentatives de notre journaliste d’obtenir les chiffre du secteur, il s’est heurté à chaque fois à une fin de non-recevoir «maquillée» de la part de l’intendance.

Et pour cause, il est reçu avec un large sourire et une certaine courtoisie de façade. Toutefois, il en ressort irrémédiablement « bredouille ». Même les interventions du wali de Ghardaïa et le chef du cabinet de la wilaya, n’y ont rien fait.

La direction de l’éducation de Ghardaïa, semble hermétique à toute forme de communication, même la plus basique. Qu’a-t-elle donc à cacher?

Une direction qui défie l’État!

Les responsables de l’éducation nationale de Ghardaïa, se sont automatiquement mis en porte à faux, avec le discours officiel de l’État et véhiculé par le ministre de la Communication, M.Mohamed Meziane.

Ce dernier, lors de sa récente réunion régionale avec les journalistes du Sud du pays, organisée à Ouargla, avait clairement et explicitement indiqué que les institutions de la République doivent «impérativement» répondre à toutes les demandes d’informations des médias, et ce, pour que ceux-ci ne tombent pas dans le piège du colportage de la rumeur malsaine et des Fake News.

En définitive, la direction de l’éducation de Ghardaïa, avec cette restriction manifeste à l’accès à l’information, est doublement «coupable» .

En effet, non seulement elle défie le premier magistrat de la wilaya de Ghardaïa, au même titre que son chef de cabinet, mais pire encore, elle a défié les orientations et directives du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, concernant les médias et le travail journalistique.

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