L’Institut Pasteur d’Algérie (IPA annexe de sidi Fredj) abrite du 13 au 17 août courant, un atelier de formation au profit de 11 pays africains sur le séquençage génomique des virus grippaux et du sars-CoV-2.
Organisée avec l’appui et la coordination de l’OMS par le biais de son représentant en Algérie ; et animée par des experts des Centres Américains pour le Contrôle et la Prévention des Maladies (CDC-Atlanta), de la l’Association Américaine des laboratoires de santé publique (APHL).
Cette session de formation en laboratoire vise à renforcer les capacités des pays participants dans le domaine du séquençage génétique des virus grippaux et du sars-CoV-2, notamment en ce qui concerne les techniques et méthodes expérimentales de séquençage de nouvelle génération en vue de plus de rapidité dans la détermination d’échantillons respiratoires positifs.
Les participants bénéficieront également d’une formation sur les principes et l’amélioration bio informatiques de l’analyse des données de séquençage à partir d’échantillons cliniques : contrôle de qualité des données, alignement et assemblage des séquences, analyses phylogénétiques, regroupement et partage des séquences dans la base de données publique GISAID.
S’exprimant en marge du lancement de cette session, le directeur de la prévention et de la promotion de la santé au ministère de la Santé, Djamel Fourar, a félicité en évoquant «le rôle de l’IPA dans la formation des laboratoires africains sur le diagnostic des virus grippaux et du sars-CoV-2», d’autant plus que l’Institut jouit d’une expérience dans la détection génétique de souches mutées de ces virus.
Il a salué en parallèle la formation régionale assurée par l’IPA au profit des pays du continent africain dans plusieurs spécialités, contribuant ainsi à l’amélioration du niveau et au renforcement des échanges d’informations et d’expériences.
Pour sa part, le directeur général de l’IPA, Pr Fawzi Derrar, a mis en relief l’importance de cette formation qui permettra à l’Institut de renforcer les capacités de surveillance nationale et régionale des agents pathogènes respiratoires à travers les laboratoires du système mondial de surveillance de la grippe et de riposte (GISRS) et consolider le rôle de l’institut en matière d’organisation de tels événements, d’autre part, a-t-il estimé.
Intervenant par là même, le représentant du bureau de l’OMS en Algérie, Dr Hamadou Nouhou, a jugé impératif de soutenir les laboratoires africains et de les accompagner en matière de diagnostic et de traitement des virus de la grippe et du Covid-19, rappelant que ces deux génomes viraux hautement transmissibles ont «connu un grand progrès scientifique ces dernières années, de telle sorte à maîtriser ces maladies».
C.K