Épreuves du BEM session 2023 : C’est parti pour plus 800 000 candidats ! 

Aujourd’hui lundi 5 juin, c’est le coup d’envoi des épreuves du Brevet d’enseignement moyen (BEM) à travers le pays. Le ministre de l’Éducation nationale, M. Abdelhakim Belaabed, est attendu à la wilaya de Tissemsilt pour ouvrir de manière symbolique les plis des sujets d’exemen de la langue arabe. Selon les chiffres du ministère de l’Éducation, ce ne sont pas moins de 800 000 collégiens qui vont passer l’examen du passage au cycle secondaire, au niveau des 2 967 centres d’examen répartis à travers le pays. Dans le détail et selon la même source, 383.084 garçons et 416.977 filles, dont 788.705 candidats scolarisés et 11.356 candidats libres, vont tenter de décrocher le précieux sésame qui leur ouvrira les portes du lycée. Pour ce qui est des mesures prises par le ministère de l’Eduction pour endiguer le phénomène de la tricherie, le Secrétaire général de l’Office national des examens et concours ( Onec), M. Hadj Kola, a indiqué à l’APS que « L’accès ou la sortie du centre sont formellement interdits à tout candidat après l’ouverture des enveloppes des sujets d’examen », a-t-il précisé, ajoutant que « l’élève est en droit de sortir une fois la moitié du temps de l’épreuve écoulé ». Concernant les objets et téléphones portables, le même responsable a mentionné qu’ « une salle est dédiée au dépôt de tous les objets personnels des candidats et du personnel d’encadrement ».

Le ministère de la Justice veille au grain ! 

Néanmoins, ces mesures ne semblent pas être à même de calmer les ardeurs des « professionnels de la triche ». En ce sens et pour garantir des examens sans triche, le ministère de la Justice, a décidé de sévir. En effet et selon un communiqué publié ce dimanche, le département d’Abderrachid Tabi, a indiqué que « le ministère de la Justice a pris en coordination avec les secteurs concernés : les services de Police judiciaire et l’Organe national de prévention et de lutte contre les infractions liées aux technologies de l’information et de la communication (TIC), une batterie de mesures proactives pour prévenir et lutter contre les crimes de fraude et de fuite de sujets des examens au moyen ». A ce titre, précise la même source, une « cellule de veille et de suivi », a été mise en place au niveau de chaque Cour sous la présidence du Procureur général. Ladite cellule souligne le ministère de la Justice, comprend également, en tant que membres, le directeur de l’Education, le Chef de la sûreté de wilaya, le Commandant du groupement territorial de la Gendarmerie nationale, le Chef du service régional de la sécurité intérieure et toute autre personne concernée par cette question.  

R.B

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