C’était un secret de polichinelle. Le désormais ex-entraîneur de la Jeunesse sportive de Kabylie (JSK), Abdelhak Benchikha, avait un « problème » avec les dirigeants du club. L’incident de Guelma n’était en fait, qu’un fallacieux prétexte pour quitter le navire !
D’ailleurs, à travers ses déclarations aux médias, dont JUST-INFODZ, le « boss » des Canaris du Djurdjura, El Hadi Ould Ali, cachait à peine son « agacement » quant à l’attitude de Benchikha. Sa réaction placide, à la limite de l’indifférence, quant à la démission du « Général », laissait entrevoir une lassitude et un soulagement de le voir partir. Pis, Benchikha qui voulait à tout prix s’offrir le rôle de la victime, avait immédiatement « convoqué » des médias « amis » afin de donner sa version des faits, à coup jérémiades. Il ne manquait plus que les violents et les kleenex.
Ainsi, dans la soirée de ce lundi 6 janvier 2025, la direction du club le plus titré du pays, vient à travers un communiqué au vitriol, de « démasquer » Benchikha, et relever son « manque de professionnalisme » et surtout son « manque de respect » à l’égard de ce club et ses supporters.
La “charge” d’El Hadi Ould Ali
En effet, le président de la JSK El Hadi Ould Ali est revenu à la charge ce lundi dans la soirée via un communiqué publié sur la page officielle, pour remettre à sa place Abdelhak Benchikha, tout en prenant acte de sa démission suite au courrier qualifie de « laconique » envoyé par le concerné par e-mail. Dans son communiqué : « La direction de la JSK s’est vue notifier la démission de Abdelhak Benchikha par un e-mail laconique, sans aucune explication, et ce, en dépit des exigences contractuelles qui le lient à la JSK ». Tout en confirmant officiellement sa démission, rajoute le communiqué du club signé par le boss El Hadi Ould Ali : »Nous en prenons acte et considérons sa démission comme effective, bien que la forme soit franchement regrettable ».
Selon toujours le communiqué du club le plus titré du pays, la direction aurait souhaité que la séparation soit faite d’une manière professionnelle et que s démission soit faite par écrit et non pas via les médias : »La JSK a toujours privilégié des voies de communication officielles et estime que l’annonce de cette démission à la presse, sans consultation préalable, témoigne, pour le moins, d’un manque de considération envers le club, ses dirigeants et, surtout, ses supporters ».
Les supporters des “boucs émissaires”
Ensuite et pour la direction des Canaris du Djurdjura, les justifications de Benchikha ne tiennent pas la route, en estimant que les supporters sont dans leur droit d’exiger des résultats positifs et ses titres et que les accusations du désormais ex-entraîneur est un manque de sérieux et de professionnalisme : »Par ailleurs, attribuer cette démission à un supposé fait isoler impliquant un supporter ne fait preuve ni de sérieux, ni de profondeur, ni de professionnalisme ». Et d’encenser les supporters qui sont les meilleurs en Algérie : »Les supporters ont pleinement le droit d’être exigeants envers les dirigeants, les entraîneurs et les joueurs du club. Ils restent également respectueux et exemplaires. Pour preuve, la galerie kabyle a été sacrée meilleur public. Nous apportons tout notre soutien moral à nos supporters en ces moments d’attaques systématiques contre eux et contre leur prestigieux club à l’histoire enracinée ». La direction du club phare de la Kabylie dénonce en conclusion ces tentatives de prendre le public comme bouc émissaire : »Nous dénonçons aussi les tentatives de les prendre pour boucs émissaires des revers et des manquements des personnes ».