Les cours des prix de l’or noir ne cessent de fluctuer sur les marchés internationaux et la tendance baissière qui s’est confirmée ces dernières semaines, ont poussé L’Opep et ses alliés menés par la Russie et l’Arabie Saoudite, réunis depuis hier, samedi à Vienne (Autriche) à poursuivre leur coupe de la production enclenchée le 3 avril dernier à la veille de la réunion du Comité ministériel de suivi Opep et non Opep (JMMC). Dans ce contexte, l’Algérie et l’ensemble des pays membres de l’Opep+, ont décidé ce dimanche soir de baisser « volontairement » leur production journalière à 40.46 millions de barils/ jour, et ce, jusqu’à fin 2024 rapportent plusieurs médias spécialisés, dont snabusiness.com, lequel répercute une dépêche de l’agence Reuters. Selon cette dernière, la baisse est de l’ordre de 1.4 millions en moyenne de barils par jours. Dans la foulée, ministère de l’Energie et des mines, a annoncé sur site officiel, baisser la production de l’Algérie à 48 000 barils/jour. D’autres pays, notamment l’Arabie Saoudite, l’Irak et la Russie, ont également annoncé une nouvelle coupe de leur production journalière. En effet, l’Arabie Saoudite a déjà annoncé qu’elle va baisser sa production de 500.000 barils par jour, idem pour la Russie avec une coupe de l’ordre de 520 000 barils, l’Irak également (211.000 barils par jour), mais aussi les Emirats arabes unis (144.000 bpj), et enfin le Koweït et Oman, avec respectivement 128.000 et 40.000 bpj. Ces baisses de production, vont très certainement se répercuter sur les marchés pétroliers dans la nuit, avec l’ouverture des marchés de l’Asie du Sud-Est. Le 24 mai dernier, le ministre saoudien de l’Energie, Abdelaziz Ben Salmane, s’est montré « menaçant » à l’égard des spéculateurs, ce qui avait fait bondir quelque peu le prix du baril. Outre cette baisse des pays membres de l’Opep+, il y’a également les chiffres « alarmants » de l’Agence américaine d’informations sur l’énergie (EIA), lesquels indiquent une « chute surprise » de 12,5 millions de barils des stocks commerciaux de brut américain, alors que le marché attendait une hausse de 2 millions de barils. Le Brent, référence du brut en Europe, s’échange actuellement à 76 dollars le baril, et son équivalent américain, le WTI, à 71 dollars – bien loin des sommets enregistrés en mars 2022 au début du conflit en Ukraine (près de 140 dollars). Des chiffres qui vont certaine repartir à la hausse incessamment.
R.B