La situation diplomatique et politique entre l’Algérie et la France, demeure « bloquée » selon le ministre français des affaires étrangères Jean Noël Barrot.
Ce dernier, qui s’est exprimé ce mardi 6 mai 2025, sur les ondes de la radio française, RTL, a implicitement imputé ce « blocage » à Bruno Retailleau, sans pour autant le nommer.
Ainsi, le locataire du Quai d’Orsay, qui faut-il le souligner, ne s’est jamais fourvoyé dans la provocation ni la surenchère, dans la crise en cours entre Alger et Paris, a appelé les médias et la classe politique française, à ne pas faire de cette crise une « affaire de politique intérieure ».
Le « pyromane » Retailleau dans le viseur
En effet, le MAE français, a affirmé que la France n’a « aucun intérêt » à polémiquer sur le dossier algérien et encore moins, en faire un sujet d’actualité interne. « Nous avons intérêt (…) à ne pas faire de l’Algérie un sujet de politique intérieure. Lorsque nous le faisons, nous prenons le risque de causer du tort à nos compatriotes franco-algériens, et c’est lorsque la relation est à peu près équilibrée que l’on obtient des résultats », a-t-il soutenu. C’est un message clair à l’attention du ministre français de l’intérieur, Bruno Retailleau, qui excelle dans cet exercice.
D’ailleurs, c’est à cause de la « barbouzerie » des services relevant du département du Bruno Retailleau, que les relations entre Alger et Paris, n’ont jamais été aussi proches de la rupture, alors qu’un net « réchauffement » a été observé après la visite de Jean-Noël Barrot en Algérie. Cette « piqûre » de Jean Noël Barrot à l’intention du locataire de la Place Boveau, sonne comme un avertissement à l’encontre de Retailleau, de ne plus se mêler de la diplomatie française.
Par ailleurs, l’ambassadeur de France à Alger est toujours à Paris depuis la mi-avril et la situation «est bloquée» entre les deux pays, a en outre indiqué le ministre français des affaires étrangères.