Le dessalement d’eau de mer à travers les stations et unités prévues à cet effet, sont une » solution pérenne » et » non ponctuelle », afin de se prémunir du stress hydrique et la sécheresse qui tend à s’installer dans le temps, a indiqué ce mardi 19 décembre, le directeur général de l’Algerian Energy Compay (AEC), filiale de Sonatrach, Mohamed Boutabba.
En effet, ce dernier qui s’est exprimé sur les ondes de la radio nationale Chaine 3, a fait savoir que l’Algérie devrait » quasiment doubler » sa production d’eau issue des Stations de dessalement d’eau de mer (SDEM), implantées tout au long du littoral.
Ainsi et selon le même intervenant, l’Algérie devrait atteindre vers la fin de l’année 2024, une capacité de dessalement d’eau de mer de 3.6 millions de mètres cubes par jour. » Actuellement, les diverses stations de dessalement en service, produisent 2.1 millions de mètres cubes. Nous comptons d’ici la fin de 2024, atteindre et même dépasser les 3.6 millions de m3″, a-t-il souligné.
Le DG d’AEC, précisera qu’après l’entrée en service des cinq nouvelles stations en cours de réalisation, l’Algérie comptera 19 unités de dessalement d’eau de mer.
Pour l’hôte de la Radio Chaine 3, le dessalement était utilisé en période de stress hydrique aigu, représentait alors 18% de la consommation totale d’eau. Toutefois, en raison du stress hydrique actuel, Boutabba souligne que le dessalement devient une solution permanente, et non plus une mesure ponctuelle.
L’Algérie mise énormément sur le développement des stations de dessalement d’eau de mer, afin de n’être plus tributaire de la pluviométrie laquelle, avec les changements climatiques devient de moins en moins abondante.
Le président Tebboune, avait en juillet dernier, ordonné la généralisation des stations de dessalement de l’eau de mer comme « plan stratégique ».
R.B