Certains médias hexagonaux, notamment ceux affidés à l’extrême droite française et financés par des “lobbys” à l’origine connue, ne cessent de déverser leur fiel sur l’islam et les musulmans.
La dernière victime en date des ces médias, à leur tête la chaine d’actualité en continue CNews, propriété de l’oligarque connu pour ses accointances avec l’extrême droite française, Vincent Bolloré, n’est autre que la Grande Mosquée de Paris, dirigée par Chems-Eddine Mohamed Hafiz.
Ainsi et dans un communiqué rendu public ce lundi 6 janvier 2025, cette institution religieuse, a dénoncé avec force et rigueur, la “campagne calomnieuse” orchestrée par CNews, à son encontre et à l’encontre de son recteur.
Mensonges et calomnies
En effet et selon le document, un obscur « blogueur », dénommé Chawki Benzehra, a lancé de graves accusations en affirmant “que notre institution cherchait à déstabiliser la France. Quelques jours plus tôt, l’ancien ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt, connu pour son hostilité aveugle contre le pays où il fut en fonction, était invité pour tenir un discours similaire”, relèvera cette institution.
Cette dernière, dit rejeter “entièrement ces propos diffamants qui s’inscrivent dans la stratégie globale de CNews visant à discriminer l’ensemble des musulmans de France, à leur nier le simple droit d’exister dans notre pays, et à diffuser le poison de l’extrême-droite dans notre société » ajoute le communiqué, tout en précisant qu’elle “se réserve le droit” de mener des poursuites contre toute allégation mensongère diffusée par CNews, ou par d’autres médias, lorsqu’elle porte atteinte à l’intégrité de l’institution et de nos concitoyens musulmans qu’elle représente.
Le silence complice de la France
Par la suite, les auteurs de ce communiqué, mettent en surbrillance le “silence” des autorités françaises, face aux attaques de médias. « Cette campagne n’est pas un hasard : elle est en partie le résultat des positions et des engagements forts de la Grande Mosquée de Paris contre l’extrême-droite, notamment lors des dernières élections de juin et juillet 2024”, souligne la Grande Mosquée de Paris, pour qui ce “ silence” est troublant, voire contradictoire et aurait un lien avec l’actuelle crise entre la France et l’Algérie. “Nous rappelons que la Grande Mosquée de Paris, édifice centenaire, est régie par une association de loi française – comme l’ensemble des mosquées qui lui sont affiliées sur le territoire français. Cela ne l’empêche aucunement de bénéficier de liens forts et historiques avec l’Algérie, et ce en parfait accord avec l’État français et en toute cohérence avec les missions vertueuses et universelles de l’institution”, est-il souligné. Et d’ajouter que la “Grande Mosquée de Paris entend demeurer une institution indépendante, portant la voix de l’islam et de tous les musulmans en France, ouverte fraternellement sur les autres et sur le monde en cultivant des liens avec de nombreux pays, dont l’Algérie”.
