Voitures non livrées : Himayatec dénonce les abus des concessionnaires agréés

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Alors que les prix des voitures atteignent des sommets en Algérie et que le marché reste marqué par la rareté de l’offre, de nombreux consommateurs se retrouvent dans l’impasse après avoir commandé un véhicule sans jamais en recevoir les clés.

L’organisation algérienne pour la défense des consommateurs « Himayatec » tire la sonnette d’alarme.

En effet, dans un communiqué publié ce mardi, l’organisation « Himayatec » a exprimé sa vive inquiétude quant à la situation de centaines de citoyens ayant versé des acomptes pour l’achat de véhicules auprès de concessionnaires agréés, mais qui, plusieurs mois après, attendent toujours la livraison de leurs voitures.

Une situation de plus en plus intenable

Dans un contexte où le marché automobile est sous tension — marqué par des prix exorbitants, une offre limitée et une spéculation galopante — ces retards viennent enfoncer davantage le clou pour des clients déjà fragilisés par la conjoncture économique.

« Himayatec » assure suivre ce dossier de près et appelle toutes les personnes concernées à se manifester via son adresse électronique officielle (himayatec@gmail.com), afin de centraliser les plaintes et constituer des dossiers complets. L’objectif : réunir les éléments nécessaires pour faire pression sur les opérateurs concernés, voire enclencher des procédures judiciaires.

Vers une action en justice ?

D’ailleurs, l’organisation n’exclut pas de porter l’affaire devant les tribunaux si certains concessionnaires continuent de faire la sourde oreille. « Nous envisagerons des poursuites conformément aux mécanismes prévus par la loi pour défendre les droits des consommateurs », indique le communiqué.

« Himayatec » déplore également le manque de transparence de certains professionnels du secteur, accusés de « se dérober à leurs responsabilités légales », ce qui alimente davantage la défiance des citoyens vis-à-vis du marché automobile.

La confiance au bord de la rupture

Pour de nombreux Algériens, l’achat d’un véhicule représente un investissement lourd, souvent financé par des années d’économies. Dans ce contexte, les retards de livraison sont vécus comme une véritable injustice, d’autant plus que les prix des voitures neuves — quand elles sont disponibles — dépassent largement le pouvoir d’achat moyen.

L’organisation conclut en rappelant que la défense des consommateurs « n’est pas une option, mais une obligation légale », et réaffirme son engagement à poursuivre ses efforts jusqu’à ce que des solutions concrètes et équitables soient apportées à l’ensemble des victimes.

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