Macron

Algérie-France : « De quoi je me mêle », M. Macron ?

La crise politique et diplomatique entre l’Algérie et la France, née faut-il le souligner d’un acte d’hostilité manifeste de la part du président français, Emmanuel Macron, incite à se poser une seule et unique question : De quoi se mêle-il ? 

En effet, le président Macron, s’est embarqué sciemment ou involontairement avec la « meute » de l’extrême droite française, pour « défendre » un citoyen Algérien, jusqu’à preuve du contraire. Certes, ce tristement célèbre Boualem Sensal, possède depuis l’an dernier la nationalité française, mais il n’en demeure pas moins, un citoyen Algérien et dans le cas échéant, un justiciable soumis au droit et à la justice de sa patrie d’origine. 

Quand l’ironie, l’indécence et l’absurde s’associent…

Ainsi, Macron à travers ses déclarations aussi éhontées que scandaleuses, en évoquant un « déshonneur » de l’Algérie, uniquement pour s’attirer les bonnes grâces de la « meute enragée » de l’extrême droite, nostalgique de l’Algérie française, a trahi la France et ses valeurs et aussi, une bonne partie des Français qui se battent contre le racisme, l’intolérance, l’islamophobie et la xénophobie prônés par l’extrême droite. N’est-ce pas là déshonneur pour celui qui a mené son pays à une crise politique quasi insoluble, pour que cette même extrême droite n’arrive pas au pouvoir ? 

De plus, le président Macron aveuglé par sa bêtise sans bornes, risque à terme de réduire les relations entre l’Algérie et son pays à néant. Pourquoi ? Pour voler au secours d’un citoyen Algérien qui a des comptes à rendre à la justice de son pays. N’est-ce pas là encore, le comble de l’ingérence et l’immixtion des affaires internes d’un pays souverain ? N’est-ce par-là, le summum de l’arrogance ou de la bêtise dans son plus simple appareil ? 

À travers ses propos nauséabonds, le président de plus impopulaire de la Ve République, avec plus de 75% d’opinion défavorable selon les derniers sondages, essaie de grappiller quelques sympathisants de la droite pure et dure en France, en s’attaquant frontalement à l’Algérie en soutenant d’une manière éhontée un justiciable…Algérien ! Quand l’ironie, l’indécence et l’absurde s’associent, cela donne du Macron pur jus !

Aziz Ghali : Le déshonneur ultime de la France ! 

Par ailleurs, si le président Macron est aussi prompt à remuer ciel et terre pour « défendre » la veuve et l’orphelin et même les « vieux gâteux » à l’image de Boualem Sensal, pourquoi n’a-t-il pipé mot ni lever le petit doigt pour s’indigner ou ne serait-ce que condamner le sort réservé au président de l’Association marocaine des droits de l’Homme (AMDH), Aziz Ghali. Ce dernier, faut-il le rappeler, est actuellement détenu dans les geôles du Makhzen marocain et subirait salon certaines ONG, dont Amnesty Internationale les pires sévices. Son seul tort est d’avoir… récité à la lettre ce que stipule le Droit international au sujet du Sahara occidental. 

En effet et dans un entretien aux médias, le détenu politique, -car lui, s’en est un-, Aziz Ghali, a soutenu « le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination », ajoutant : « Nous soutenons une solution négociée entre les parties du conflit (le Maroc et le Front Polisario), une solution mutuellement acceptable (…), et non pas dans le cadre du plan d’autonomie proposé par le Maroc ». Pour cette phrase, laquelle est en parfaite adéquation avec le Droit international, le président de l’AMDH, croupit en prison et serait même torturé. 

Où est la France des « lumières » et des Droits de l’Homme dans le cas de Aziz Ghali ? Où est passé Macron « le niveleur des injustices » et le « redresseur des torts” ? D’un côté, un sinistre individu qui se fourvoie dans un révisionnisme outrancier, et qualifiant sa patrie de « petit truc ». De l’autre, un défenseur des droits de l’Homme, qui prend position en faveur du Droit international. Il faudrait une sacrée dose de poudre de « perlimpinpin » pour paraphraser le président Macron, pour que ce dernier, se déshonneur pour le premier, en pactisant avec l’extrême droite et face preuve d’un mutisme assourdissant pour le second. 

En définitive, Emmanuel Macron en néophyte de la politique et surtout de la diplomatie, ne s’est pas uniquement contenté de détruire son pays de l’intérieur, ni même de réduire la France au rang de « très petit pays » selon les propos de Dominique de Villepin, mais il irait jusqu’à sacrifier les relations bilatérales entre l’Algérie et la France, uniquement pour plaire aux « fachos » de l’extrême droite. Qu’à cela ne tienne ! L’Algérie pour sa souveraineté, sa dignité et son Histoire, ne reculera pas d’un iota ! 

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