Mega-incendies au Canada : Des dizaines de milliers d'évacuations

Méga incendies au Canada : Les émissions de CO2 explosent

Les incendies qui ravagent depuis des mois les forêts canadiennes, ont généré d’impressionnantes quantités de carbone (CO2) dans l’air.

En effet et selon des données transmises jeudi dernier, par le programme Copernicus (Programme d’observation de la Terre de l’Union européenne), 290 mégatonnes de carbone avaient été émises depuis le début de l’année jusqu’au 31 juillet.

25 % du total mondial en huit mois

Ainsi, ce chiffre représente plus de 25 % du total mondial, soit plus du double du précédent record annuel enregistré en 2014 établi à 138 mégatonnes. « Ces dernières années, nous avons observé d’importants incendies de forêt dans l’hémisphère Nord, mais l’activité des incendies au Canada cette année est très inhabituelle. Le temps a joué un rôle, avec des conditions chaudes et sèches augmentant l’inflammabilité de la végétation et augmentant le risque d’incendies à grande échelle », explique Mark Parrington, scientifique du Service de surveillance de l’atmosphère de Copernicus. 

Outre les niveaux record d’émissions de carbone générées, un important transport de fumée à longue distance a été observé en juin, affectant le nord-est des États-Unis et traversant l’Atlantique pour atteindre l’Europe.

Le changement climatique pointé du doigt

Le bilan des incendies établi par le Centre interservices des feux de forêt du Canada est effarant : Depuis le début de l’année en cours, 990 incendies, dont 613 jugés hors de contrôle, ont été enregistrés. Ainsi, plus de 120 000 km2 de forêt avaient été incendiés, soit près de deux fois plus que le record de 71 060 km2 brûlés enregistré durant l’année 1995.

« Le temps chaud et sec a créé des conditions propices à l’ampleur record des feux de forêt de 2023 au Canada. Le changement climatique rend ces conditions plus probables et augmente le risque d’une saison des incendies plus longue. Les conditions El Niño, déclarées par l’OMM début juillet, peuvent également avoir contribué, en particulier dans le nord du pays. De plus, les températures de l’air de surface dans l’Arctique augmentent plus rapidement que la moyenne mondiale, ce qui pourrait contribuer à une inflammabilité accrue et potentiellement à une plus grande activité des incendies », lit-on sur le site de Copernicus.

                                                                                                                Ouali. E

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