A moins de deux mois de la fête de l’Aïd El-Adha, l’inquiétude a gagné non seulement les éleveurs mais aussi les demandeurs de moutons.
Fort heureusement, le wali de Tizi-Ouzou, M. Aboubakr Seddik Boucetta, a pris la décision d’autoriser la réouverture des marchés à bestiaux sous conditions.
Ainsi, dans un communiqué diffusé par les services de la wilaya, il est écrit qu’à l’occasion de la fête de l’ Aid El-Adha, les marchés à bestiaux à travers le territoire de la wilaya vont ouvrir uniquement pour les ovins et les caprins.
Des conditions strices à respecter
En effet, ce document précise que toute opération est soumise à des mesures. Ainsi, le déplacement de ces bêtes sur le territoire de la wilaya se fera sur présentation d’un certificat sanitaire délivré par les services vétérinaires officiels ainsi qu’un certificat de transport.
Quant à la réouverture de ces points de vente, elle doit être contrôlée. Pour cela, il est demandé la désinfection de l’endroit après et avant chaque opération de vente par les services de L’APC et des gérants de ces espaces. Par ailleurs, l’encadrement est assuré par une commission composée des bureaux d’hygiène communaux, des services de sécurité et de vétérinaires qui devront tout contrôler au passage.
Seulement, a précisé ce document, les mesures prises dans le cadre de l’arrêté 2261 du 26 juin 2024 sont toujours valables. Elles interdisent le déplacement des bovins vers ces marchés à l’exception des bêtes destinées à l’immolation dans des abattoirs agréés sur présentation d’un certificat sanitaire délivré par les services vétérinaires officiels.
Les ciyoens soulagés
Par ailleurs, Il y a lieu de souligner que cette mesure exceptionnelle est bien accueillie aussi bien par les éleveurs que pour les acheteurs. » C’est un geste louable de la part du wali car nous étions vraiment inquiets. Cela fait bientôt une année que ces marchés ont été fermés. La plupart d’entre nous vivent de la vente de ces bêtes. C’est une occasion pour nous pour vendre quelques bêtes bien que les moutons importés nous posent quelques problèmes eu égard au prix qu’on leur a fixé. Tout de même, c’est à prendre du bon côté « , confie un éleveur de Souk El Had, une localité à vocation d’élevage.
Enfin, il faut signaler que les autorités locales au niveau des communes préparent les points de vente pour leurs quotas de moutons importés.
